Une rue de Taihoku (Taipei) en 1940. Architecture, uniformes scolaires, kimonos: l’empreinte japonaise dans les espaces urbains… Avant 1895, les Japonais avaient fait au moins deux incursions préalables dans l’archipel de Taïwan. En 1609, le shogun Tokugawa avait envoyé une mission d’exploration à Taïwan (高 砂 国 , Takayama koku ou Takasago-koku, « Le paysLire la suite « Les Japonais à Taïwan. Modernité imposée, empreinte spatiale et mémorielle – Volet 1/ La « période coloniale » (1895-1945) »
Archives de la catégorie : Le Japon et Taïwan
Les Taïwanais et le Japon – Volet 2/ La « période coloniale » revisitée: Mémoires et réécritures de l’histoire (1945-2022)
2020: mangas taïwanais primés au Japon. La défaite japonaise est actée par les Américains le 2 septembre 1945, puis par le pouvoir nationaliste chinois le 25 octobre. La presque totalité des Japonais sont rapatriés. Mais l’héritage de la période coloniale reste important. Occulté pendant la « période autoritaire » du Kuomintang, il a ressurgi dans le débatLire la suite « Les Taïwanais et le Japon – Volet 2/ La « période coloniale » revisitée: Mémoires et réécritures de l’histoire (1945-2022) »
Taïwan et le Japon. Les affinités japonaises de l’ex-président LEE Teng-hui (alias IWASATO Masao)
LEE avec un haïku de sa composition lors de sa visite au musée du maître des haïkus de la période d’Edo, MATSUO Bashō (1644-1694), à Tokyo (31 mai 2007) Une trajectoire taïwano-japonaise, 1923-1946 En février 1940, attaché à inculquer « l’esprit japonais » à des Taïwanais qui bénéficiaient depuis quelques années du projet assimilationniste (dōka, 同化 ; etLire la suite « Taïwan et le Japon. Les affinités japonaises de l’ex-président LEE Teng-hui (alias IWASATO Masao) »
La persistance de deux contentieux maritimes entre Taïwan et le Japon : les Senkaku / Diaoyutai , et les zones de pêche
Les îlots et rochers Senkaku / Diaoyutai Deux contentieux maritimes pèsent, avec une intensité variable, sur la qualité des relations bilatérales (et non officielles depuis 1972) entre Tokyo et Taipei1. Le dossier des îles Senkaku / Diaoyutai Au nord de Taïwan, la souveraineté sur les Senkaku (尖閣諸島, pour le Japon) ou Diaoyutai (釣魚台列嶼, pour Taïwan)Lire la suite « La persistance de deux contentieux maritimes entre Taïwan et le Japon : les Senkaku / Diaoyutai , et les zones de pêche »
2006-2022 : Un Taiwan Relations Act japonais : serpent de mer ou perspective envisageable?
12 novembre 2021: Proclamation de la Déclaration de Kobé au terme du 7e sommet nippo-taïwanais L’idée d’un Taiwan Relations Act japonais a discrètement émergé dans le débat public japonais au milieu de la décennie 2000. Elle ne l’a jamais vraiment quitté depuis. Conservateur et libéral, nationaliste et anticommuniste, le Parti libéral-démocrate (PLD) exerce le pouvoirLire la suite « 2006-2022 : Un Taiwan Relations Act japonais : serpent de mer ou perspective envisageable? »
Document-2020: A Tokyo, une nouvelle proposition parlementaire de « Japan-Taiwan Relations Act »
Statue à Wusanto (Taïwan) de l’ingénieur hydraulicien japonais HATTA Yoichi (1886-1942), figure symbolique de l’amitié taïwano-nipponne [cf. note 5, infra] Pendant du « US-Taiwan Relations Act » voté par le Congrès américain en 1979, un « Japan-Taiwan Relations Act » pourrait-il paradoxalement voir le jour en 2022, pour le 50e anniversaire du Communiqué conjoint sino-nippon de 1972 qui normalisaitLire la suite « Document-2020: A Tokyo, une nouvelle proposition parlementaire de « Japan-Taiwan Relations Act » »
De 1949 à 1968, le « Groupe Blanc [Bai-tuan] » composé d’anciens officiers supérieurs japonais, a secrètement aidé à la formation de l’armée de TCHANG Kaï-chek à Taïwan
Le généralissime TCHANG Kaï-chek avec des officiers japonais du Groupe Blanc, dont l’ex-général TOMITA Naosuke, à sa droite, en 1965 (photo Wikipedia Commons). Le Groupe Blanc ((白團, Baituan[1]) est un groupe secret de conseillers militaires japonais, composé d’anciens officiers supérieurs impériaux [2], qui ont aidé TCHANG Kaï-shek et le régime du Kuomintang (KMT) à reconstruireLire la suite « De 1949 à 1968, le « Groupe Blanc [Bai-tuan] » composé d’anciens officiers supérieurs japonais, a secrètement aidé à la formation de l’armée de TCHANG Kaï-chek à Taïwan »
En 1935 (Shōwa 10), « L’Exposition de Taïwan. En commémoration du 40e anniversaire du régime colonial » : l’apogée de la « période japonaise » ?
Dès 1895, Tokyo entend faire de Taïwan une « colonie-modèle », une vitrine à présenter au monde de sa capacité à égaler les grandes puissances occidentales dans la mise en valeur de ses possessions coloniales. A cette fin, des expositions coloniales sont organisées pour l’anniversaire de la conquête de 1895 : en 19151, en 19252, et en 19353.Lire la suite « En 1935 (Shōwa 10), « L’Exposition de Taïwan. En commémoration du 40e anniversaire du régime colonial » : l’apogée de la « période japonaise » ? »
« L’Incident de Mudan » (牡丹社事件), une ingérence japonaise (1871-1874)
En 1871, pris dans un typhon, des commerçants et marins de Ryukyu (un royaume archipélagique alors vassal de la Chine) font naufrage au sud-ouest de Taïwan. A terre, ils sont attaqués par des Aborigènes Paiwan, et 54 rescapés sont massacrés. Tokyo demande à Pékin l’indemnisation des victimes. A quoi il est répondu que les AborigènesLire la suite « « L’Incident de Mudan » (牡丹社事件), une ingérence japonaise (1871-1874) »
17 avril 1895 : Le traité de paix de Shimonoseki signé entre le Japon et la Chine, cède Formose et les Pescadores au Japon.
17 avril 1895 (pour entré en vigueur le 8 mai): Le traité de paix de Shimonoseki signé entre le Japon et la Chine, cède Formose et les Pescadores au Japon. L’article 2, dans ses paragraphes b et c, traite de Formose (Taïwan) et des Pescadores (Penghu). On notera que l’article 5 laisse deux ans auxLire la suite « 17 avril 1895 : Le traité de paix de Shimonoseki signé entre le Japon et la Chine, cède Formose et les Pescadores au Japon. »