La Chine au Moyen-Orient – Le partenariat stratégique entre Téhéran et Pékin  est en voie de conclusion

Titulature du ministère des Affaires étrangères : « République islamique d’Iran / Djomhouriy-e eslami Iran – Ministère des Affaires étrangères / Vezarat-e Oumour-e Kharej – Ni Est, ni Ouest, République islamique / Na sharqi, na gharbi, Djomhouriy-e eslami » Source : https://mfa.gov.ir/portal/newsview/577779 Comme nous l’avons déjà souligné, la politique d’influence de la Chine au Moyen-Orient s’exerce auprès de la quasiLire la suite « La Chine au Moyen-Orient – Le partenariat stratégique entre Téhéran et Pékin  est en voie de conclusion »

Vue scénographique de Taihoku (Taipei), publiée à l’occasion de la grande « Exposition de Taïwan. En commémoration du 40e anniversaire du régime colonial » (1935, Shōwa 10).

L’Exposition de 1935, que l’on peut considérer comme le point culminant de l’occupation coloniale japonaise, a donné lieu à l’édition de multiples artefacts à destination des visiteurs, qu’ils soient originaires de Taïwan (Chinois et Japonais) ou de la métropole. Cette « Vue aérienne du Grand Taihoku » (Taipei), réalisée à partir d’une photographie aérienne, est bien connue :Lire la suite « Vue scénographique de Taihoku (Taipei), publiée à l’occasion de la grande « Exposition de Taïwan. En commémoration du 40e anniversaire du régime colonial » (1935, Shōwa 10). »

En théorie applicable à Taïwan, la formule chinoise « Un pays, deux systèmes » est désormais un repoussoir absolu pour les Taïwanais après la brutale main-mise de Pékin sur Hong Kong, actée le 30 juin 2020.

La formule « Un pays, deux systèmes » ( 一國兩制, «One country, two systems » ) est apparue au début des années 1980 (en Chine pour la première fois le 30 septembre 1981, dans un discours du (vieux) maréchal YE Jianying, qui exercait alors les fonctions honorifiques de chef de l’État ; et en 1983, semble-t-il, lors desLire la suite « En théorie applicable à Taïwan, la formule chinoise « Un pays, deux systèmes » est désormais un repoussoir absolu pour les Taïwanais après la brutale main-mise de Pékin sur Hong Kong, actée le 30 juin 2020. »

​17 avril 1895 : Le traité de paix de Shimonoseki signé entre le Japon et la Chine, cède Formose et les Pescadores au Japon.

​​17 avril 1895  (pour entré en vigueur le 8 mai): Le traité de paix de Shimonoseki signé entre le Japon et la Chine, cède Formose et les Pescadores au Japon. L’article 2, dans ses paragraphes b et c, traite de Formose (Taïwan) et des Pescadores (Penghu). On notera que l’article 5 laisse deux ans auxLire la suite « ​17 avril 1895 : Le traité de paix de Shimonoseki signé entre le Japon et la Chine, cède Formose et les Pescadores au Japon. »

« Taïwan, province de Chine » (1885-1895) : une première modernisation par LIU Mingchuan ?

Une « première modernisation » revendiquée par les deux rives ​ Dans les réécritures de l’histoire permises par la démocratisation du pays, et auprès de certains indépendantistes, la période de la colonisation japonaise tend à être présentée comme ayant posé les bases infrastructurelles et intellectuelles de la modernisation de Taïwan, qui ont, pour partie, permis à l’îleLire la suite « « Taïwan, province de Chine » (1885-1895) : une première modernisation par LIU Mingchuan ? »

KOXINGA (Zheng Cheng-gong, 鄭成功, 1624-1662), pirate et aventurier. Revendiqué sur « les deux rives ». Donc contesté.

 Pirate et aventurier: « héros national » des deux rives, ou «le Christophe Colomb des Aborigènes taïwanais » ? Statue en bois de Koxinga dans son temple-mausolée de Taïnan L’aventurier (pirate, marin, général) sino-japonais  Koxinga  (Zheng Cheng-gong,  鄭 成 功, 1624-1662) en lutte contre la dynastie mandchoue des Qing en Chine débarque à Taïwan (il avait décrétéLire la suite « KOXINGA (Zheng Cheng-gong, 鄭成功, 1624-1662), pirate et aventurier. Revendiqué sur « les deux rives ». Donc contesté. »

Taïwan et l’archipel japonais des Ryu Kyu. Une carte de navigation aérienne japonaise de 1937

Taïwan a été colonie japonaise de 1895 à 1945. Cette carte de navigation aérienne datée de 1937 souligne la proximité de Taïwan et des îles occidentales japonaises de l’archipel des Ryu Kyu (ou archipel Nansei): l’île de Yonaguni – la plus occidentale du Japon, à 62 milles marins (110km) de la côte orientale de Taïwan; lesLire la suite « Taïwan et l’archipel japonais des Ryu Kyu. Une carte de navigation aérienne japonaise de 1937 »

La « Carte de Velarde », 1734. Ou les Philippines et la Chine de Pékin. Et Taïwan en mer de Chine méridionale…

Considérée comme « la mère des cartes des Philippines », la « Carta Hydrographica y Chorographica de las Islas Filipinas », dite « Carte de Velarde », a été éditée et publiée à Manille en 1734 par le jésuite cartographe Pedro Murillo Velarde, gravée par Nicolás de la Cruz Bagay, et illustrée par l’artiste Francisco Suárez. Il existe évidemment des cartesLire la suite « La « Carte de Velarde », 1734. Ou les Philippines et la Chine de Pékin. Et Taïwan en mer de Chine méridionale… »

Document 2018 – Le Taiwan Travel Act facilite les rencontres politiques entre Américains et Taïwanais

Les Etats-Unis établissent des relations diplomatiques avec la Chine populaire le 1er janvier 1979, et rompent du coup leurs relations avec Taipei. Parallèlement, le Congrès vote le Taiwan Relations Act (TRA), qui entre en vigueur le 10 avril 1979. Cette (longue) loi définit l’ensemble des nouvelles relations de Washington non plus avec la « RépubliqueLire la suite « Document 2018 – Le Taiwan Travel Act facilite les rencontres politiques entre Américains et Taïwanais »

1968 : Pendant la Révolution culturelle, « Toute la Chine est rouge ! ». Sauf Taïwan… Retour sur un sabotage idéologique et philatélique.

Pendant la décennie de « Révolution culturelle » en Chine (1966-1976) – vaste et sanglante opération politique lancée par MAO Tse-toung pour liquider ses adversaires au sein du Parti communiste, il était obligatoire de brandir et d’ânonner à tous propos les « Citations du Président Mao Tse-Toung » (毛主席语录), plus connu en Occident sous le titre de « Petit livreLire la suite « 1968 : Pendant la Révolution culturelle, « Toute la Chine est rouge ! ». Sauf Taïwan… Retour sur un sabotage idéologique et philatélique. »