L’Exposition de 1935, que l’on peut considérer comme le point culminant de l’occupation coloniale japonaise, a donné lieu à l’édition de multiples artefacts à destination des visiteurs, qu’ils soient originaires de Taïwan (Chinois et Japonais) ou de la métropole. Cette « Vue aérienne du Grand Taihoku » (Taipei), réalisée à partir d’une photographie aérienne, est bien connue : elle permet, en effet, de repérer les principaux édifices de la métropole, et l’économie générale de la ville après quatre décennies de domination nippone. Le point central et focal en est le grand édifice rouge du Palais du Gouverneur général (actuelle présidence de la République), autour duquel s’ordonne le centre moderne, avec les édifices publics (administrations, musées, hôpitaux, gares) et privés (banques, grands magasins). La modernité se lit dans cette zone centrale, mais aussi dans certaine infrastructures (aérodrome, chemin de fer).

A verso de la carte, étaient représentés les principaux édifices de la métropole, les rues principales et les espaces de loisirs (dont les parcs publics) ; et fournies les informations utiles au visiteur. .
